mercredi 20 août 2008

Metal in Czech

Mon petit week end à Prague m'a rassuré sur l'état de santé des oreilles du genre humain : NON, les gens ne sont pas que des moutons nourris aux sempiternels best of, remix et autres yannicknoahries moisies qu'on leur impose à longueur d'année, NON, le metal n'est pas un genre voué à disparaitre dans un sous-rayon des magasins de disques, NON, les t-shirts de metalleux ne sont pas encore vendus sous le manteau, cédant leur place aux vétements fluo si prisés en ce moment.
Un petit tour en République tchèque, et on a le sentiment que les cheveux longs sont à la mode, là bas on semble pouvoir être fier d'afficher son "metallisme", là où en France les metalleux sont pris pour des néonazis satanistes profaneurs de tombes. En même temps je dis ça, mais je n'ai pas les cheveux longs (la nature en a décidé autrement), et je ne porte plus sempiternellement les mêmes t-shirts IRON MAIDEN et des baggys noirs. Mais le coeur parle, et ça m'a fait bien plaisir de voir que le rayon "heavy/hard" est le plus grand du magasin où je suis allé. Par contre les prix des skeuds sont élevés, donc je me suis abstenu d'en acheter.

Mais à part ça, quid de l'album ? Tout ragaillardi de ces visions métalliques, je me suis rué vers l'EMG81 pour faire sonner quelques riffs, jouer les chansons en cours en cherchant des améliorations. Guillaume est au Pérou, Nico en Corse, Stef en Bretagne, du coup Fab et moi allons travailler seuls cette semaine. A 2, c'est la meilleure configuration, la plus efficace (pas de mauvais esprit, SVP). Mais j'ai décalé quand même d'une journée pour me remettre de la fatigue du WE. Donc ce soir, ca va riffer sévère, je vais mettre mon beau t-shirt "The Struggle Within" pour être dans le bain, et on va boucler Katatohead. Czech me out !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quel week-end et de souvenirs intenses. Prague est magnifique et il y a de bonnes bières.
Quand je partirai à Vienne, j'essayerai de voir si la vie musicale est aussi métal qu'à Prague.
Bisous, j'adore tes articles.

Sandra