mercredi 30 septembre 2009

Equation


[1/10Y*Zic+X%*Thunes=Y*Viedefamille+(1-X%)Budgetglobal] * tous les membres du groupe

5 systèmes d'équations à pleins d'inconnues, à valeurs variables.

Voilà la complexe équation à résoudre au jour le jour pour faire tenir un groupe à flot. Pas si facile ! On entend ici ou là que la passion de la musique, toussa, les mecs qui ont des gosses et que ça compte par rapport à la musique, c'est des baltringues...
Dans l'esprit (très étroit) de certains métalleux, le metal est une religion intégriste à la vie à la mort à laquelle tu dois dédier ta vie, d'ailleurs, tavu, Gojira au bout de 10 ans de sacrifices, il y arrivent, comme quoi...

Ce n'est pas si simple, et la récente mésaventure des excellents BONESHAKER m'a suggéré l'idée de ce billet. En résumé, le groupe s'est séparé de son chanteur 2 jours avant le concert à la fête de l'huma et de 11 autres dates car on lui reprochait un manque d'implication, il avait annulé des répètes, etc, etc. (Et pourtant ce groupe était très fortement soutenu par Gofannon Records, réputé pour son soutien indéfectible à ses groupes, ce qui les motive énormément.)

Loin de moi l'idée de vouloir savoir qui a tort, qui a raison, je ne les connais pas, mais cela met en évidence un problème que nous connaissons chez DUSTBOWL : l'adaptation de la vie de chacun à la musique et inversement. Il est important que la musique ne soit pas vécue comme un trop grand sacrifice pour chacun des membres du groupe, sans quoi le plaisir disparaît. Et cela évolue au fur et à mesure des années en fonction de l'évolution individuelle des zicos. Ce qui est vrai en 2005 ne l'est pas forcément en 2006, par exemple.

Au début, tout va bien : tout le monde est au lycée, sans vie de couple stable, sans responsabilité, sans rien d'autre à penser que sa tronche. Facile.

Mais avec le temps, la situation s'est transformée : il y 3 mariages, 5 enfants, tout le monde chez soi, avec un boulot et des investissements pour la musique assez conséquents quand il faut aller en studio, par exemple.

Sans compter que le groupe grandissant, le temps et l'argent nécessaires à son développement grandissent aussi, alors que la vie personnelle de chacun demande également plus d'investissement. Ce qui emmène à une cohabitation de plus en plus difficile, et même à un non-sens, puisque si le groupe se développe, alors il y aura encore moins de temps à consacrer à la vie perso...

Et il faut bien composer avec ça aussi. C'est pour ça qu'en ce moment, par exemple, Stef et Fab vont répéter pendant que Nico, Guillaume et moi nous faisons des maquettes : on suit nos envies afin que cela reste un plaisir, quite à faire 2 groupes. Nous tentons que la musique ne soit jamais une obligation afin que tout le monde puisse s'y sentir heureux, heureux de jouer, puis heureux de retourner pouponner ensuite. Ca passe par un week-end de concerts contre un week-end en amoureux. Toujours rester dans l'équilibre. Ou essayer. On pourra dire "Fallait pas faire de gosses", mais ça fait aussi partie de la vie. Et puis on ne se plaint pas...

Et oui, ce n'est ni Sex, ni Drugs, ni Rock n'Roll, mais faire de la musique ça passe par là. La gestion humaine compte pour beaucoup pour faire durer cette grande chance que nous avons de faire des disques et des concerts, même si ce n'est pas à un niveau international

mardi 29 septembre 2009

La playlist du mardi 6

Après une interruption d’une semaine parce que je fais ce que je veux, voici le retour de la playlist du mardi.

Et, Ô surprise, cette semaine du top-studio-dust est dominée par :

Paradise Lost
« Faith Divide Us, Death Unite Us »


Que dire ?.... Du GRAND, du TRES GRAND PARADISE LOST., cet album surpasse le pourtant énormissime « In Requiem ». Grosse claque dès la première écoute, chose peu évidente pour un 12e album (et oui !). Voilà, j’ai l’impression d’écouter un groupe au sommet, en lévitation, maitrisant son sujet, sans renier son passé, tout en prenant des risques (légers)… Je pense que l’album est de la trempe d’un « Icon », ni plus ni moins, malgré le peu de recul. Le groupe renforce son renouveau metal, Nick Holmes est de plus en plus guttural, tout en sachant distiller de magnifiques voix claires et aériennes, héritées de la période « One Second ». Comment un groupe a su changer autant de style, puis revenir à ses premières amours tout en restant intègre ? C’est un vrai tour de force.

« As Horizons End » débute l’album de façon magistrale. Le titre est simplement fantastique de puissance et de beauté. Puis « I Remain » confirme cette recherche de riffs torturés et glauques à souhait, et ces vocaux encore plus extrêmes. « First Light » continue dans la même veine, avant que « Frailty » nous présente encore une nouveauté, à base de guitares harmonisées et de double pédale qui va… vite ! Le titre éponyme est plus calme, d’une très grande force et d’une grande beauté, encore une fois le groupe sait utiliser sa carrière au service d’un titre énorme. « The Rise of Denial » renoue avec le metal, puis « Living with Scars » enfonce le clou avec son riff d’inspiration Gojirienne. « Last Regret », avec son tempo doom continue à montrer l’étendue du talent du groupe, en terme de variété de rythmes, de chants, de riffs, d’ambiances… « Universal Dream » est un titre à tiroirs et efficace, avant un fin magistrale avec « In Truth »… Aussi fort et beau que le 1er titre...

Voilà, la messe est dite, la place de meilleur groupe de « metal goth » au monde n’est toujours pas dispo, messieurs… Chapeau bas !

lundi 28 septembre 2009

Session 5 et Repet 2

Bon, c'est pas parce qu'on est en colère qu'il faut pas vous tenir au courant de nos avancées. Bah oui, on bosse quand même !

Donc en ce moment, le groupe a des envies variées : Stef a plutôt envie de taper des fûts avec Fabien, Guillaume et Nico ont plutôt envie de vider des fûts devant l'ordi (jeu de mots : copyright Nico) pour composer... bref, 2 vues différentes, qu'à cela ne tienne, nous faisons 2 équipes !

(On continue dans les films cultes)

Donc, voilà, mardi dernier, séance tap tap pour la section rythmique, "la dameuse" pour les intimes. Pas mal de taf sur les nouvelles démos enrichies au Gibolin et à la double pédale. On y a peut-être été un peu fort sur la vitesse, car pour le moment, il va falloir investir non pas dans une nouvelle double, mais dans des mollets bioniques (modèle "Mario Duplantier") pour Stef.

Enfin bon, on avance sur des mises en place de nouveaux morceaux, afin d'être opérationnels rapidos en répète.

Le lendemain, Nico et moi (Guillaume a eu un empèchement), on a commencé un nouveau titre sur la base de 2 démos que Nico avaient réunies, je récapitule pour les distraits au fond : "A cry"+ "Hang"= "Cryhang". Objectif : burner le tout, mette du rythme tout en gardant les accords ouverts tout mignons tout jolis. Bon, on a eu que 2 heures (parce que ptite séance photo avant... surprise !), mais on a bien bossé en posant de bonnes bases bien "riff métôl" dans l'esprit. Du tout bon ! Nouveau nom : "Big Nothing"

Stay Tuned !

jeudi 24 septembre 2009

Les tontons flingueurs

Les flingueurs de groupe. Les saucissonneurs de motivation, qui t'éparpillent l'envie au quatre coins de Paris, façon puzzle. Même quand on croit avoir la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours.

Ou comment noyer un joyeux mixage de rêve, de travail, de bons moments, d'inspiration, de galères et d'argent sous le voile de l'indifférence et du mépris, du je m'enfoutisme le plus total, de la méconnaissance...

Nous avons vraiment de quoi être dégoûtes. Car nous pensions avoir préparé notre frêle attelage au mieux, pensant qu'on saurait en tirer le maximum dans le cadre d'une collaboration sur la même longueur d'ondes. Nous pensions que notre part du boulot était remplie :

- un album de qualité,
- une prod aux petits oignons
- un clip sympa,
- des dates de concerts
- des showcases radios,
- un contrat de management en surplus, façon mutuelle complémentaire...

Nous attendions les choses suivantes :
- au moins le même nombre de chroniques de "Drops of Chaos"
- la présence sur quelque samplers, comme pour "Drops of Chaos"
- quelques interviews et pubs dans les mags, comme pour "Drops of Chaos".
- une sortie dans les bacs, comme pour "Drops of Chaos"
Et nous avons eu :
- moins de chroniques que pour "Drops of Chaos",
- aucune présence sur les samplers,
- moins d'interviews que pour "Drops of Chaos",
- l'album introuvable en bacs.

Alors bon, on veut bien aller faire la pute devant les rédac chefs et les Fnac, mais il aurait fallu nous prévenir avant les mecs, parce qu'aujourd'hui il semble tard pour récupérer ces graves manquements.

Ah, mais oui, on a oublié que vous vous en battiez les couilles !!! ... Les cons... La boulette.

6 mois que l'album est sorti, nous passons du bon temps sur les routes, mais en terme de promo d'album, tout est fait, fini, bouclé, passé. Et on a comme un sale goût dans la bouche, très amer. Il faudrait qu'on fasse le deuil de tout ça. Je vous renvoie à la saison 1 du blog, aux quelques 180 articles (environ 600 pages sur Word) qui évoque en long, en large, en travers le chemin qui a mené à "In Recoil".
Tout est là : notre envie, notre motivation. Nous ne pensions pas devenir le nouveau groupe à la mode, non, mais nous essayions de lancer l'album le plus haut possible, pour qu'il vole un peu, qu'il vive, qu'il ait sa chance. Non seulement nous n'avons pas eu de soutien dans cet effort, mais il me semble que les gens sensés nous aider à porter ce bébé l'ai lesté de plomb, puis construit un mur de brique devant pour qu'il s'y écrase comme un merde, et que toute cette aventure s'arrête là :

"Voilà, tout cela n'a jamais existé, envoyez les sous et adios les cons", auraient pu être les mots des gens à qui nous avons cédé les droits de ce travail jusqu'en 2016.

Je peux vous dire que cette épreuve trouve des fortunes diverses dans le groupe, et le deuil est dur à porter. Le sentiment de non accomplissement, de gâchis est difficile à masquer, aussi bonnes soit nos démos, aussi bons soient nos concerts. Quel est le sens de tout ça ? Je parlais de "saucissonner la motivation". Qu'est ce que ça veut dire ?

Nous trouvons toujours le même plaisir à faire de la musique, je pense que cela cessera quand nous serons morts ou sourds. Mais le destin de cette musique est tellement flou et influe sur sa création. L'impression que quels soient nos efforts, ils auront une portée inversement proportionnelle à l'énergie dépensée pour les faire.

De telles désillusions, faut reconnaître, c'est du brutal !

Mais c'est vrai j'ai oublié : on n'a pas le droit de se plaindre ! Soyons heureux et fermons notre gueule. Et si on a le malheur de dire quelque chose, alors on est prétentieux, exigeant, ou tout autre chose. Quoi qu'on demande, c'est de tout façon trop demander.


Mais bon, nous tentons de rester optimistes, et nous continuons à bosser, qui vivra verra...

mardi 22 septembre 2009

Fast Food

Considérons la musique comme un bien de consommation courante. Culturel, mais finalement, c'est un produit de grande consommation. Difficile à envisager sous cet angle pour les puristes, les artistes, pour qui le fait de réaliser une "oeuvre", aussi modeste soit-elle, est à l'opposé de la boite de petit pois. La charge émotionnelle, personnelle, créative qui vient du fond de soi et qui est à l'origine d'une chanson, d'une photo, d'une sculpture, d'un film, d'un tableau, est à l'opposé de l'usine de mise en boite de la lessive...
... Et pourtant, ça se consomme. Et les modes de consommation de ce produit changent, cela est à l'origine des bouleversements du monde de la musique. Les ventes de disques s'effondrent, la musique devient GRATUITE, cela devient incontestable pour plein de gens. J'ai lu nombre de commentaires sur des articles de quotidiens de tous bords, où il y a une unanimité assez incroyable dans ce sens : les artistes sont perçus comme des gens un peu malmenés, mais bon... ils gagnent tellement de millions que c'est pas 2 mp3 qui vont les mettre sur la paille, ils vont redescendre sur terre. Et la mode devient donc à ne plus acheter de disques, ce produit devient complètement obsolète. Triste constat pour moi qui adore fouiller dans les bacs des petits disquaires, les choses changent.
En fait, les gens viennent à consommer de la musique comme la nourriture : fast-musique comme on va au Mc Do, et de temps en temps on achète un disque comme on va au resto. On mate un clip sur Dailymotion, on fait tourner sur Facebook et demain il aura disparu au profit d'autre chose. Les gens n'écoutent plus d'albums, mais seulement des chansons au coup par coup, mises en vrac dans l'ipod. La durée de vie d'un titre, d'un coup de coeur est de plus en plus courte, les "buzz" ne dure que rarement plus d'une semaine, et c'est dans l'air du temps de consommer de la culture de cette manière. Les gens grignotent.
Du coup, de nouveaux médias sortent, se proposant de concentrer les acteurs musicaux dans de nouveaux médias voués à promouvoir les artistes dans ce monde qui bouge. Le concept de concentration est interressant, évidemment, cela est dans l'air du temps et va dans le sens actuel de l'évolution du business de la musique. Mais il faut voir plus dans le détail comment cela fonctionne, la répartition des taches, le processus qui mène à la promotion de l'artiste. Qui sont les professionnels qui chapeautent l'ensemble ?

Cela m'intéresse car depuis le temps que je suis dans le truc et que je vois comment cela évolue, je suis aussi en train de réfléchir aux nouveaux modes de diffusion. Reste que le centre de tout est la promotion. Créer du buzz, ou faire un travail de fond est souvent synonyme d'investissement, et avant tout financier, car si les vecteurs changent, si les moyens changent, si les modes de consommation changent, je suis sur d'une chose : c'est en investissant qu'on a des retombées. Impossible de promouvoir sans moyens. Cela est possible, mais à une échelle limitée qui ne permet pas à un groupe de se détacher des autres, nous en savons quelque chose.
La problématique dans ce monde de la consommation musicale qui change est donc d'investir au bon endroit, de trouver parmi les milliers de solutions qui s'offrent à un artiste de faire cette promotion les quelques unes qui s'adressent au bon public, qui permet à une information d'être relayée à bon escient. C'est là que ces nouveaux médias ont un rôle à jouer, en étant au centre des acteurs qui font la musique, de pouvoir mettre les gens en relation, d'être un catalyseur.

Mais personne ne sait encore comment doit fonctionner ce catalyseur, et comment il pourra se nourrir d'un système qui génère de moins en moins d'argent. Pour mémoire, manger au Mc Do coûte 5 fois moins cher que dans un bon resto, mais le budget publicitaire est je pense 10 fois plus important rapporté au repas entre un fast food et un resto traditionnel. Et le secret de la pérennité de ce business, c'est de jouer sur la quantité, et pas la qualité : de la bouffe de merde vite mangée, vite digérée, vite chiée, et qui coûte pas cher.
A qui la faute ? Les maisons de disques qui ont cru trouver les poules aux oeufs d'or en sortant des disques pas cher/moisis de la Star Academy et toujours les mêmes best of de Michel Sardou ? Aux millions de cons qui ont acheté ces disques ?
Nous, les gens, nous sommes en train d'adapter ce modèle à l'art et à la musique. Alors : bon appétit.

mardi 15 septembre 2009

La Playlist du mardi 5

Inévitablement, aujourd'hui la playlist fait place à 2 nouveautés que je me suis fait un plaisir d'acheter hier.

"QUOI ???, t'achètes encore des CDs ? Pfffffffff, le blaireau préhistorique que tu es ! je l'ai téléchargé il y 2 semaines"

Et OUI ! j'adore acheter des disques, c'est mon shopping à moi, et j'emmerde les aficionados du mp3, VIVE LE CD !!!

"Ok Papi, allez, va à l'hospice !"

... Connards de jeunes.

Donc, la sélection du jour dans leur ordre d'arrivée dans mon autoradio :

Amis des pochettes chatoyantes, colorées et moches, cet article est pour vous :

Megadeth
"Endgame"
Le nouvel album de ce groupe mythique. 3e livraison du renouveau trash du gang à géométrie variable Dave Mustaine. 2 écoutes au compteurs, et légère déception pour le moment, je trouve que l'album envoie beaucoup, des riffs en veux-tu en voilà, des solos (une cinquantaine au total !) à gogo, de la double de partout... mais pas des masses de mélodies, je lui préfère encore ses 2 prédécesseurs. Néanmoins, j'avais été déçu par "United Abominations" au début, et avec le recul je le trouve énorme. Donc j'ai confiance, encore quelques écoutes et j'entendrais mieux les mélodies, car il y a pas mal de chansons bien senties, mais je ne suis pas encore rentré dedans.

Muse
"The Resistance"

On continue dans les leaders mégalos. Nico et Guillaume l'ayant écouté m'ont prévenu : "N'achète SURTOUT pas cet album de gay". Et pourtant, Nico est un superfan de Muse. Trop de RnB, trop de Queen, trop de tout... Mais ayant bien aimé les 2 premiers extraits, je ne peux me résoudre à faire l'impasse. De toute façon, après le choc que m'a fait "Black Holes and Revelations", je n'attend rien d'autre de Muse que du grand n'importe quoi. Et là, je suis très bien servi ! Je ne saurais décrire l'album autrement : du GRAND N'IMPORTE QUOI. Et... ça marche ! j'adore l'album, je me force à ne pas l'écouter pour ne pas m'en lasser, c'est vrai que ça change du trash et du black que je m'envoie depuis un moment, mais c'est quand même super super bien fait. J'adore, j'adhère. Ces mecs sont fous, talentueux tout en piochant à droite et à gauche sans trop s'en cacher : Depeche Mode, Queen, Chopin, Timbaland, Robert Miles... :)

Bref, 2 pochettes bien laides pour 2 disques vraiment bons malgré leurs défauts. Vivement le 28 septembre ! (Alice In Chains, Rammstein, Paradise Lost... MIAM !!!)

lundi 14 septembre 2009

On The Road Again

Un week end sur les routes pour DustBowl !

1ère étape vendredi soir à "La Sangria" à Saint Pourcain sur Sioule. Derrière ce nom de bled qui sent bon le Groland se cache une sympathique ville d'Auvergne où "La Sangria" offre des concerts gratuits depuis 26 ans ! Un sacerdoce qui mérite le respect, et nous avons été particulièrement bien accueillis, dans ce lieu chaudement recommandé par nos copains grenoblois de HOLOPHONICS.
La scène est grande, tout est sonorisé par Ben, les conditions sont vraiment bien. Début du set à 23 h, les gens sont là et ne lacherons pas durant tout le set de plus d'1h30. Nous passons en revue nos 2 albums (set list + bas), bref : du bonheur ! Merci à Léo qui a pris tout plein de photos (à venir). Nous passons la nuit à l'étage dans une ambiance de chambrée militaire du meilleur goût... on vous laisse imaginer.

Réveil avec pains au chocolat, et hop, départ direction Chateau-Thierry pour une date dont les conditions seront un peu plus roots, mais pas moins sympa. Nous faisons une pause à la maison pour charger la sono et prendre l'ampli basse format familial, l'occasion de perdre une bonne heure en soudure de baffle, pour un résultat aussi nul qu'énervant. Heureusement, Nico trouve une solution par téléphone, et c'est reparti. A notre arrivée, surprise : la scène est vraiment TRES petite, et nous galérons pour trouver la meilleure solution. Stéphane a presque besoin d'un treuil pour accéder à sa batterie, notre liberté de mouvement est très limitée, mais bon... Le plateau est finalement montée et balancé en 1h de temps : nous sommes rodés !

Pour le reste c'est la classe : open bar, open restau (délicieuses pizzas !), lieu très sympa. Quelques chevelus nous attendent depuis un moment, mais ce n'est qu'à 23 h que nous montons sur "scène", pour 2 concerts ! Et oui, nous jouons le même set que la veille, durant lequel notre état physique se rapproche de plus en plus de la liquéfaction. Après 20 minutes de pause, nous reprenons les instruments pour un set cool façon acoustique histoire de finir la soirée de belle manière.

Le temps de plier bagage, et nous repartons direction Paris. Bref, un week end chargé mais super agréable, où on se dit que la compo c'est cool, mais la musique vivante sur scène c'est vraiment un truc unique, quelque soit la scène.
Setlist:Set Electrique :
Irony
Nowadays Lament
Thrown To you
Starblossom
When We Finally Fall
Stay Cold Under Colors
Thou Shalt Suffer
Last Wave
Glory Doors
Dust Collector
Denials Attract Death
Gemini
Forever Silent
For My Own Sake
Versus
Sacred Traces
The Last Time (Paradise Lost)

Set "acoustique" :
Nutshell (Alice In Chains)
Irony
Stinkfist (Tool)
Starblossom
Closer (Nine Inch Nails)
The Last Temptation
Welcome Home (Sanitarium) (Metallica)
Losing Ground

jeudi 10 septembre 2009

Générateur d'insultes

Manque d'honnêteté, communication inexistante ou presque, sentiment d'être délaissé, service minimum . Voilà, au bout de 2 ans de "collaboration" notre ressenti. Nous sommes dégoûtés d'avoir investi en temps et en argent sur un album dont nous sommes aujourd'hui fiers, en pensant que ces gens se battrait pour le vendre et le promotionner. Alors oui, pour se battre, ils s'en sont bien battu les cou****s, pour sur !

J'ai appris hier que depuis un bon moment, ils n'avaient plus de distributeur pour les Fnac, Virgin, mais qu'ils bossaient uniquement avec le réseau "Starter", soit 110 pauvres magasins en France. Autant envoyer tout de suite les CDs à la décharge, parce que avec zéro promotion, ça leur aurait économisé 109 timbres.

Ce qui me tue, c'est que ils savaient très bien que l'album serait mal distribué, avec des investissements promo à la hauteur de la diffusion misérable qu'on a eu, et qu'on nous a donné une date de sortie, tranquillement, qu'on nous a fait croire que tout était normal, alors que c'était écrit d'avance que ce serait une calamité.

Alors, ma question est la suivante : si ils savaient TRES BIEN que le service serait minime, que la promo serait très light, POURQUOI nous avoir revendu les CDs aussi chers que pour "Drops of Chaos"??? Nous comprenons que le label fasse payer une marge au groupe sur les disques pour financer la promo et la distribution, mais quand ceux-ci sont réduits à moins que le minimum, à quoi sert cette plus-value ? Je vous laisse imaginer toutes les solutions plus scabreuses les unes que les autres, et je vais m'économiser toute recherche d'image sur Google pour éviter que ce blog ne soit classé X.

Résultat : notre motivation est coupée en deux pour l'avenir. D'un coté, artistiquement, nous sommes plus motivés que jamais : nos nouvelles démos sont vraiment terribles et tout et tout. D'un autre coté, nous savons que ça va être dur d'arriver à avoir une exposition satisfaisante. Ce qui est sur, c'est que le merdier qui a été fait pour "In Recoil", nous sommes capables de le faire seuls. Après nous tenterons de faire mieux, avec de la bonne musique, blablabla... On y croit !

P.S. : Dans la série "blog interactif", termine toi même ce billet en allant sur ce site : http://www.nospoon.org/misc/insultron2.html, et tu pourra alors sonder vraiment le fond de notre pensée.

mardi 8 septembre 2009

La Playlist du mardi 4

Retour de la playlist. Parce vous le valez bien.

Bon, je ne préciserai pas que j'écoute tous les 2 disques l'EXCELLENT "Wrath" des EXCELLENTS LAMB OF GOD !
Album fantastiquement jouissif, les 8 premiers titres sont des tueris absolues, le son est super aéré et frais (pour du métal, hein), à savoir, pas over triggé au niveau batterie, la basse a une son bien meilleur que sur "Sacrament", Randy Blythe a toujours une voix de dingue... Si je devais vulgariser, je dirais que c'est le PANTERA des années 2000, mais c'est forcément réducteur. Bref, une putain de tuerie

Septicflesh
"Communion"
Encore une découverte "Made in Guillaume", que ce fantastique album. J'ai découvert le groupe avec cet album, et ce disque est grandiose ! Sublimé sur tous les titres (sauf le 9e et dernier, un peu en dessous) par l'orchestre symphonique de Prague, les titres sont d'une puissance ENORME. Le son est vraiment énorme et le batteur envoie dans tous les sens. Notament sur un titre qui est un exercice de style du type : blasts/solo de batterie sur fond uniquement orchestre. Un peu démonstratif, mais dans le ton de l'album. Le talentueux Set'h nous envoute avec ses growls (dans la mesure du possible...) tandis que Sothiris se charge des voix claires sur 3 titres monumentaux, dont mon "chouchou" : Anubis. J'adôôôôre ce morceau, il suffit d'une écoute le matin pour que je l'ai en tête jusqu'au soir. Bref, un album singulier, réussi, excellent.
Megadeth
"United Abominations"

A quelques jours de la sortie de leur nouvel album, petite piqure de rappel avec le dernier Megadeth. J'adore quasiment tout de leur discographie, même le controversé "Risk", que je trouve vraiment très bon. Je suis de l'époque "Youthanasia/Countdown to Extinction", et je connais mal le 1er album. Bref, je suis très fan du nouveau Megadeth, même si je regretterai toujours le line up des 90's et Marty Friedman. Donc, United Abominations est un super album de trash "light" et moderne, super mélodies, super soli, à part la calamiteuse auto-reprise de "A tout le Monde", c'est du tout bon (surtout les 3 derniers titres)

lundi 7 septembre 2009

Week end concerts !

Enfin de retour sur les routes le week end prochain !

1ère étape au pays du fromage et du vin VENDREDI 11 SEPTEMBRE à Saint Pourçain sur Sioule dans l'Allier en Auvergne, pour un concert GRATUIT ! Cela fait 26 ans que cette salle fait des concerts, et on est super contents de jouer là bas, le concert débute à 22h. En plus on dort là bas, donc GROSSE FIESTA pour les fans de DustBowl, on vous attend.


Le lendemain, après la gueule de bois, départ en direction de Chateau Thierry, au S'K-L'R, pour un concert longue durée pour notre plus grand plaisir ! ça débute à la même heure, ce sera presque gratuit, et dans une bonne salle aussi... Et cette fois dans le Champenois, j'ai encore quelques bouteilles de là bas dans ma cave...

Bref, un week end chargé et arrosé en perspective. Slurp

vendredi 4 septembre 2009

Independance Day

Tempête sous un crâne en ce moment. J’ignore pourquoi, mais je suis obsédé par nos futurs moyens de diffusion, communication, business, etc.

Clairement, ce 3e album sera un tournant. Artistique, parce que de la même manière que les 2 premiers albums ne se ressemblent pas, nous avons envie d’évoluer fortement. Et surtout dans l’approche de la distribution de celui-ci. Nous arrivons en fin de contrat avec notre label, pour notre plus grand soulagement. Les efforts de celui-ci pour nous promouvoir ont été quasiment nuls, les résultats de vente également (par eux, par notre biais nous avons vendu plusieurs centaines d’albums), et les gains complètement nuls puisque nous n’avons jamais rien touché.

Bref, une putain de catastrophe. Et sincèrement, sachant que nous produisons nous même les albums, nous les finançons, nous avons produit un clip, nous avons du envoyer nous même les CDs promo et gérons les retours promo, ça me fait royalement chier d’avoir des comptes à rendre à gens qui se contentent de nous revendre 4 fois plus cher des CDs qui sortent de l’usine, sans nous reverses le moindre centime d’euro.

Alors solution n°1 : signer avec un plus gros label, des mecs sérieux. Le souci c’est nos premières démarches sur la base du 2e album ont été vaines. C’est un peu normal que personne ne veuille signer un album qui n’est pas encore composé, aussi bon soit le précédent. Néanmoins j’ai eu une réponse négative d’un bon label, sur le principe qu’ils ne signent plus de groupes « en dévelloppement ». Donc, en gros, quand nous vendrons des milliers d’albums, qu’on aura fait le boulot, là on nous aidera… Super !

Pour paraphraser Coluche : « La société n’a pas voulu de nous, qu’elle se rassure, on ne veut pas d’elle » !Ce qui nous amène à la solution n°2 : l’indépendance totale, entre suicide financier et gros « FUCK » à tout ce business pourri de merde. Le net est tellement incontournable, après tout, les webzines sont déjà sur ce principe, les magazines ne sont indispensables. La vente directe n’est plus quelque chose dédiée aux loosers, mais un moyen de vendre les albums à très bas prix, sans intermédiaire, de façon à ce que l’acheteur dépense 2 fois moins, et que le groupe récupère tout de suite quelque chose (contre 6 mois d’attentes pour 1 euros de bénef par CD via les labels). Et puis les fidèles de Studio Dust connaissent mon affection pour M6 boutique… Eternelle source d’inspiration.
Bref, dans ma tête s’échafaude doucement les actions à mener pour ne pas vouer cette entreprise à l’échec, un début de budget commence à se faire. J’ai même abandonné l’idée que dans cette optique, il faille passer par un gros eshop metal, à qui nous devrions rendre des comptes, et qui prendrait une marge sur NOTRE travail.

J’ai aussi mis de coté l’option « buzz facebook / twitter / myspace » (rayer la mention inutile… donc les 3), car c’est incroyablement chiant à faire, extrêmement superficiel, et puis n’importe quel jeune groupe peut le faire même avec une zik de merde… On n’a plus 17 ans !
En étant différents, avant gardistes dans la méthode, avec une bonne musique, un bon visuel, une bonne prod, une bonne vidéo, ça devrait passer… Je suis éternellement optimiste !

(Désolé pour la consternante photo de Zac Efron, mais ça m’amuse)

mercredi 2 septembre 2009

Repet 1

Hier, retour au répètes pour les concerts dans 10 jours !

Au programme, point de nouveau titre, mais une revue des titres de "In Recoil". Nico étrenne une des ses nouvelles guitares (3 cette année !), magnifique silverburst au son vraiment terrible, mais... on y reviendra.

La totalité de l'album a été jouée, pour la première fois depuis plusieurs semaines, et la "magie" opère : tout est en place, on a bien la "niaque", ça envoie, même le solo harmonisé de "Thou Shalt Suffer" passe comme une lettre à la Poste... What else ? Les titres de "Drops of Chaos" attendront la semaine prochaine.

Une petite pause "TomTom" pour vérifier les temps de trajets jusqu'à nos prochaines scènes, et nous voilà repartis pour un fillage du concert. MAIS, Nico me prévient que Sandra essaye de m'appeller, je la rappelle alors, et je dois partir en urgence : cloitrée à la maison, quelqu'un essaye de forcer la porte du garage ! Fabien vient avec moi, et je trace à fond en grillant quelques feux rouges (tous en fait, mais il n'y a personne sur les routes... sécurité d'abord !), nous sommes prêts à en découdre, mais il n'y a personne à notre arrivée.

Fin prématurée de la répète, dans une ambiance "psychose" à souhait, POURQUOI les tuiles arrivent TOUJOURS les jours de répète ? Quand l'immeuble de Nico a cramé à moitié, c'était un jour de répète par exemple.

Loose again !