jeudi 31 juillet 2008

Conseiller diplomatique

Hier midi, mon conseiller préféré, à savoir Sandra, m’a demandé de lui faire écouter les démos de l’album. J’aime bien recevoir son avis, car en général elle ne prend pas de gants, et n’hésite pas à me dire « c’est nul » si elle le pense, même si elle voit bien que je suis à fond dedans. Après, à moi de la faire parler afin de savoir d’où vient cette perception négative, est-ce la compo, le son, la façon de chanter, ou d’autres choses encore ? Ensuite, il se peut que je ne sois pas en accord, et rien ne bougera, mais souvent cela m’inspire de nouvelles idées.

Sandra a également activement participé à la composition et l’arrangement de « Prague », et un peu de « Oia ». Il reste quelques chansons sur lesquelles nous souhaitons réfléchir ensemble, je pars souvent du principe qu’une participation extérieure de la sorte apporte des éléments nouveaux et frais, sans dénaturer la musique du groupe car c’est quand même moi qui tient la guitare et qui compose les parties. Mais j’aime bien traduire les idées abstraites qu’on me donne, et ensuite les proposer au groupe.

Donc petite écoute hier, qui m’a conforté dans la confiance que j’ai dans le potentiel des nouvelles chansons. Néanmoins, il y a 2 ou 3 titres que Sandra a trouvé en dessous, en raison d’une ligne de synthé trop « old school », ou d’une trop grande différence de style entre les morceaux. Mais bon, cela est dû selon moi à la grande diversité des sons utilisés : nous avons séquencé les batteries sur différents logiciels, certains morceaux ont été travaillés sur des mp3 à la qualité douteuse, tout n’est pas mixé au top… bref, le chantier est en cours, il faut faire fi de ce genre de choses. Ce qui est sympa, c’est que certains titres qui n’avait pas accroché sur des versions précédentes l’ont séduite hier, comme quoi nous allons dans le bon sens !

Un peu de féminité et de douceur ne font jamais de mal… (ce tableau est un quizz culturel pour nico : le premier qui me donne l'auteur en commentaire gagne toute mon estime)

mercredi 30 juillet 2008

L'école des fans

La répète d'hier soir s'est bien passé, et en bons cuisiniers chevronnés de la 6-cordes et du SM58, la mayonnaise a plutôt bien pris pour le morceau à 2 chanteurs (Je vous épargne la photo de mayonnaise qui n'est pas du meilleur goût, surtout à l'heure du petit dej').
Malheureusement, Fabien toujours convalescent de l'épaule était absent, et sans basse c'est vraiment pas pareil, même avec un bon micro de gratte et un Drop de Si.

Pas évident pourtant de prendre ses marques dans une configuration inédite, mais on peut dire que le morceau va vraiment être énorme, nous sommes très excités à l'idée de peaufiner les voix, travailler les harmonies...

Plus ça va, plus il va être difficile de trouver quels morceaux des 15 vont devoir être sacrifiés sur l'autel de l'efficacité, nous en avons discuté sur le parking du studio avec Stef et Nico, chacun faisant part de ses titres préférés et ceux qui sont moins aboutis. Une ou deux évidences ressortent, par contre un de mes morceaux préférés ne l'est pas du tout pour Stef par exemple. Mais bon, ces variations d'humeur musicale sont fréquentes quand nous sommes en ébullition créative, c'est le lot des chimistes que nous sommes, tentant de trouver la meilleure formule possible.


mardi 29 juillet 2008

Easy Listening

Il y a quelques jours, le boss du label a pris du temps sur ses congés pour me faire part de son avis - que je savais positif- détaillé sur les préprods.

Un mail forcément intéressant qui détaillait les différents types de chants utilisés, la couleur des morceaux, et la réussite des combinaisons essayées. Au final, cela nous encourage évidement à continuer dans notre voie, mais son avis a changé ma vision du tracklisting de l'album, là où je pensais axer le début du disque sur des trucs péchus et sombres, Laurent a mis en évidence le besoin de mettre en valeur le coté plus "léger" de notre musique plus tôt dans le disque pour que l'auditeur n'ait pas une impression uniforme de lourdeur écrasante à l'écoute des 3 premiers titres.
Je me suis écouté un tracklisting différent ce matin en venant au travail, et effectivement, ça équilibre l'album différemment, dans le bon sens.
Cet avis extérieur me renforce dans ma conviction qu'il est bon de faire écouter son travail à des moments clés du processus de composition afin qu'une oreille extérieure puisse apporter le recul nécessaire aux bonnes décisions. Attention, pas trop non plus, car faire écouter son travail à un stade trop inachevé dévalorisera ce dernier et annulera la "vision de l'artiste", et faire écouter son travail à trop de gens sèmera la confusion.


Nous aurons l'occasion d'avoir un autre avis éclairé ce soir car nous allons répéter avec notre invité mystère pour créer les voix de "Oia" ou "Existence". Je suis un peu excité comme à un premier rendez vous, point de rencontre ce soir à la gare pour une soirée qui je l'espère sera fructueuse.
Nous n'avons jamais travaillé de la sorte, nous avons donc forcément l'appréhension que la mayonnaise ne prenne pas...

Comme hier, je terminerai sur une note culturelle, avec une oeuvre inspirée de la confusion dont je parlais tout à l'heure. Je ne sais pas d'où ça vient, je m'en fout un peu, je remercie Google images pour cette illustration que je trouve très sympathique.

lundi 28 juillet 2008

Accelerator

Après un bon Week-End à la mer et 1800 km avalés en quelques jours, petit checkage de mails en rentrant hier soir : un invité spécial sera présent mardi prochain, et la chanson que nous avons prévu de jouer ensemble n'a pas été bossée ensemble !!!

Diantre, fichtre, dans un scénario digne des meilleures publicités de lessives des années 80, me voila paniqué en me disant : "Quoi, j'ai une répète super importante mardi soir et ma tablature n'est pas prête ???"

Et hop, ouverture du "lociciel-super-bien-pour-faire-de-la-zic" et réécoute attentive des différentes parties. Heureusement, Stef a prévu le coup et a déjà souvent répété la chanson, je revois les notes, je mémorise pour préparer tout ça dès le lendemain matin. Un bon coup de speed, mais nous sommes habitués. De plus j'ignore si Fabien sera remis de son épaule, au pire Guillaume assurera l'intérim. On croise les doigts pour que demain soir nous arrivions à sortir la chanson d'un coup.

Ce sera l'occasion de tester ma Fender nouvellement équipée de son EMG 81, je me refuse de la tester sur le POD et réserve son déflorage au 5150 et au Mesa Boogie, pour une combinaison digne des plus grands !

Parallèlement à ça, Stef nous a envoyé un projet de visuel pour le back du CD, et c'est comme d'habitude superbe. Il nous a concocté quelques nouveaux rythmes pour préparer le travail sur "Breakbeats", une des rares démos encore non travaillée. Ce titre sera au programme de samedi (souvenez vous, le WE "préprods" décalé). Samedi matin : "Ninlike" avec Guillaume, puis Nico arrive l'après midi pour "Breakbeats" donc, nous avons prévu de rajouter un peu de chant à la fin de "Istanbul", et de poser quelques chants également sur "Oia", en fonction de ce qui sera travaillé demain en répète.

Il ne nous restera que "Katatohead", "Halo", et "Oldawn" à travailler et/ou peaufiner.

Nous sommes donc en phase d'accélération, sans connaître notre vitesse maxi ! Je vous laisse alors réfléchir à ce joli schéma de principe d'un Synchrotron (un accélérateur de particules), ce qui ne manquera pas de réhausser le niveau intellectuel de ce blog, et de vous faire réfléchir en passant une bonne journée. Merci qui ?

vendredi 25 juillet 2008

Changement de programme

Ce week-end, je descends dans le Sud de la France pour mieux revenir dimanche avec femme et enfants, au lieu de la semaine prochaine. Donc le week-end d’intense préprods prévu est remis d’une semaine. Tant pis pour la musique, tant mieux pour la famille, ce qui est quand même le plus important. Néanmoins, Anthony nous a envoyé un version plus aboutie de l’intro de l’album (donc de « Istanbul ») que je me suis empressé de mixer avec la chanson dans le tempo pour me faire pardonner de ce faux bond.

Finalement ce week-end sera TGV, mais au sens propre !

Tom Morello en mode difficile attendra que je lui foute sa patée aussi…

jeudi 24 juillet 2008

Découvertes

Pour palier à mes carences musicales, Guillaume me prête régulièrement des disques, Ô combien essentiels, mais jusque là inconnus de mes cages à miel.

Dernier groupe en date à se découvrir à moi, et ce pas plus tard qu'hier : OPETH.

J'entend déjà dans le fond "Ouh, le nul, il connaît pas OPETH !!! déjà qu'il à découvert TOOL qu'en 2003, blablablabla..." Bon, Ok, mais j'ai jamais vu "The Big Lebowski" non plus (merci Nico pour le DVD que je vais regarder), et je n'ai vu "Top Gun" qu'il y a 6 mois... "Mieux vaut tard que jamais" parait-il.


Bon , envoyez moi un tomate qu'on en finisse...

OPETH donc, avec l'album "Ghost Reveries". Superbe découverte que cet album, le son est superbe, les compositions très belles, avec une forte influence prog 70's très bien foutue, la voix de Mikael Akerfeldt est vraiment magnifique de justesse, de versatilité et de maîtrise... Je ne l'ai écouté qu'une fois 1/2, mais il me tarde de rentre dedans pleinement.

En plus de cet album, j'aurais "Blackwater Park" à écouter également, du bonheur en rondelle en somme...

Du coup, c'est malin, j'ai envie de transformer "Katatohead" en un titre long avec des variations prog, car c'est un style qu'on aime beaucoup sans l'aborder, ne serait-ce qu'un peu. Néanmoins, je doute qu'on ait le temps de développer cela, sûrement une idée sans lendemain. Si jamais Guillaume me prête un disque, par exemple au hasard, de Garou, alors j'aurais sûrement envie de faire un album de ballades pop-rock... N'importe quoi !

D'ailleurs, nous sommes tous les 5 des éponges à musique (des fois à bière aussi, mais tard le soir uniquement), ce qui nous transforment parfois en un super héros maison dont le pouvoir est de changer d'avis toutes les 30 secondes : "Influençable-man". Ce héros est très chiant, et il est capable de pourrir une chanson à tout moment. Nous luttons contre lui.

Sinon, autre groupe dont le passage au Hellfest m'a poussé à m'intéresser à leur univers : ULTRA VOMIT !!! Avec Nico et Guillaume on se tape des barres sur "I like to Vomit", "Darry Cowl Chamber" ou "Quand j'étais petit". Ce groupe est vraiment excellent, il faut qu'on achète leur 2e album "Objectif : Thunes", ce sera notre compagnon indispensable pendant nos 10 jours de studio pour décompresser et se laver les oreilles entre 2 prises ! Par contre je doute fort que le groupe me donne l'idée de transformer DustBowl en groupe de Grind Parodique... D'ailleurs une hilarante interview du groupe et du live (et plein d'autre choses) sont dispos sur METALHEAD TV : http://www.metalheadtv.com/

mercredi 23 juillet 2008

TGV

C'est l'impression que j'ai eu une fois de plus hier : nous apprenons les chansons à une vitesse record.

C'est bien simple, en seulement 2 répètes, on arrive à jouer sans problème déjà 5 chansons sur 15. Sans compter une autre qu'on jouait déjà avant. Stéphane grâce à ses répètes du samedi connaît super bien les chansons et m'a encore étonné hier de maîtrise. Malheureusement, Fabien était absent hier, après sa performance de dimanche, il fait relâche pour que son épaule se rétablisse. Du coup, Guillaume a pris la basse (il est bassiste aussi), et nous répétons "Existence", dans 2 versions différentes, "Nowadays Lament", que nous n'avions pas joué depuis plusieurs mois et "Venice" pour la première fois. Comme d'habitude, nous tâtonnons beaucoup sur les notes, car toutes les tablatures n'ont pas été écrites, mais au bout de 2 fois, les souvenirs reviennent, la chanson prend forme, et il nous reste à bosser la cohésion, mais cela viendra avec les répètes. Bon, sans basse, tout parait bien fade, mais on sait où on va. Nous enchaînons "Prague", où Nico me soumet l'excellente idée de prendre ma guitare en Si, ce qui donne du corps à la chanson, même si j'enchaîne les fausses notes car je transpose en live, et c'est pas le plus simple. Nous jouons également "Istanbul", probablement le titre le plus rapide de l'album, avec une batterie bien technique, mais grosse maîtrise de Stef... Déjà un classique :)

Aujourd'hui, j'envoie ma guitare dans l'excellent magasin GUITARMAN à Ris-Orangis, une référence (authorized dealer FENDER, GUILD, BURNS, VIGIER... superbe boutique) pour passer ma Fender Esquire en Si avec un EMG81 dessus pour faire du gros bruit ! J'ai hâte d'entendre ce mythique micro, avec juste un potard de volume sur le 5150, ça va faire TRÈS MAL!!!

mardi 22 juillet 2008

Le Palais Bar

Résumé de l'épisode précédent :

"les DustBowl étaient en partance pour le Palais bar ce dimanche après midi, ils chargent les voitures après un petit défoulement sur Guitar Hero..."

Ce concert s'annonce particulier car Fabien s'est fait opérer de l'épaule 2 jours auparavant et jouera donc assis avec le bras en écharpe en portant sa basse par le manche dans une position des plus inconfortables. Prévoyant, il a répété comme ça, c'est pas évident de rendre les subtilités du jeu de la sorte, mais Fab est un Warrior, le Rambo de la basse, alors même avec un bras en moins, il jouerait... Allez hop, départ pour le 39, rue des petites écuries dans le 10e. Nous partons en avance et confiants, dirigés par le GPS de Nico... Et là c'est le drame

Quiconque connaît Paris en voiture sait que pour allez dans le 10e, le plus simple est de sortir Porte de Vincennes, puis Nation, République, Grands Boulevards... Bref, dès qu'on passe au nord de la Seine, c'est périph obligatoire. Mais Tomtom est taquin, nous le suivons bêtement, et donc le trajet sera Porte d'Orléans, Denfert, Ile de la Cité, Touristes, Paris Plage, Chatelet... Bref, un gros bordel chargé de sens uniques et de bouchons... Et nous arrivons avec un tout petit peu de retard. Nous parcourons environ 1000 kilomètres pour trouver une place, mais nos amis (sauveurs ?) de NEDRA nous ont gardé une place à 10 mètres du club. Hallelujah !!! Merci les gars !

Il est 18h15, nous descendons le matos, nous amenons les amplis et têtes d'ampli depuis la voiture de Nico, qui lui est garé à environ 500m. L'attelage composé d'un baffle 4x12' surmonté d'un carton avec une tête Mesa Boogie Single Rectifier ET d'une tête Peavey 5150 est manoeuvré par Nico qui pousse, Guillaume en stabilisateur latéral et moi au devant pour soulever le tout aux passages délicats (passages piétons, trottoirs, pavés...) dans une épreuve digne de Koh Lanta.

La sono commence à être installé, nous avons pris notre sono pour les retours, les mecs de SYLLIA qui organisent s'affairent autour de la batterie et de la sono. Nous installons les amplis, la scène prend forme. Il est environ 19h quand nous attaquons une mini balance. Nous jouons en dernier, et nous devons nous occuper de faire fonctionner le séquenceur et le retour casque de Stef. Quelques minutes plus tard, nous jouons 2 minutes de "For My Own Sake" pour tester le tout, notamment le chant et les choeurs. Tout est nickel, nous laissons la place à NEDRA à 19h20. Autant nous aimons jouer peu fort sur scène pour laisser la place aux arrangements, pour le confort du public et de Guillaume, autant NEDRA fait parler les Mesa Dual. En même temps, cet ampli ne sonne bien QUE fort.

Et puis le Rock de Nedra mérite cette débauche de Watts (mais nécessitera des bouchons dans la soirée quand même, je ne tenais pas, c'est rare !).

19h40, Syllia s'installe pour un mini balance. Nous montons boire une bière, puis nous discutons de l'endroit où nous mangerons. 20h, les balances se terminent, et nous apprenons alors que le concert est décalé d'une heure et débutera donc à 21h. Merde, nous jouerons alors à 23h pour finir à minuit, nous savons alors qu'il sera difficile de conserver le public jusqu'à nous.

Bref, nous partons alors au McDo en face du Grand Rex. Je me souviens alors de la dernière fois où j'y ai mangé, il y a 10 ans après être allé voir "Titanic". Nous espérons que ce n'est pas un mauvais présage.Et cette autour de cette table que nous arrêtons une décision importante : les dates d'enregistrement de l'album ! Contrairement au 1er album, nous comptons boucler le tout dans un délai d'un mois (contre 1 an pour "Drops of Chaos") : enregistrement, mixage dans la foulée et mastering. Nous avons une deadline à fin novembre. Nous calons alors 10 jours au Studio de la Tour Fine début novembre, Stef me rassure quant à notre préparation : la méthode de travail que nous avons est payante, Stef répète seul le samedi en plus des répètes en groupe, et nous avançons vraiment vite. Il me demande d'ailleurs de sortir de nouveaux mix guitares-arrangements sans voix et sans batterie pour bosser d'autres titres avec le playback. Je suis impressionné. D'ailleurs, nous avons déjà bouclé 9 titres en préprods, il en reste 6 dont certains sont pas mal avancés.

Il nous reste maintenant à réserver le mastering, voir chez qui on le fait. Nous réfléchissons aussi au travail de mise à plat des arrangements à faire entre Stef et moi (en octobre probablement), à créer un fichier de synthèse récapitulant par écrit tout ce qu'on doit enregistrer et notant tous les effets réalisés en préprods, il y a encore pas mal de tablatures à écrire. Du boulot en vue.

Deux Mc Bacon plus tard, nous revoilà au Palais Bar pour voir SYLLIA (www.myspace.com/syllia). Nous ratons le tout début du set, mais nous profitons quand même de leur style à la fusion du metal, du rock, du prog... Il y n'y a que des bonnes choses dans le groupe : une chanteuse qui a une belle voix qui s'en sert bien, sachant jouer des impro arabisantes jusqu'au growl le plus méchant. Le guitariste et le bassiste sont survoltés, ils sautent sans pour autant simplifier leur jeu. Le gratteux joue beaucoup des delays, il y a beaucoup d'énergie débridée, et une vraie recherche dans le jeu basse/guitare. Le batteur a un style prolifique, disons pas sobre, ce qui est raccord avec les autres zicos. J'apprécie beaucoup certaines lignes mélodiques, de bons refrains, des riffs entraînants.. Bref, ils ont les bons ingrédients. La formation est jeune (moins d'un an), et la recette n'est pas encore au point mais il ne manque pas grand chose. Loin de moi l'idée d'être bassement critique, mais j'apprécie beaucoup ce groupe, musicalement comme humainement, et nous avons d'ailleurs distillé quelques conseils à la fin du set. Ils nous gratifient de 2 reprises : une de Lacrimas Profundere, une de Marylin Manson. Ces gens là ont du goût !

J'ai vraiment hâte d'entendre la suite, en espérant que les titres seront aussi techniques, mais plus simples sans être simplistes pour autant. J'espère que le groupe s'il me lit ne m'en voudra pas de livrer mes impressions de la sorte, car ce n'est en aucun cas prétentieux de ma part, et c'est vraiment parce que j'apprécie SYLLIA, ils ont le potentiel pour faire quelque chose de gros, et j'ai envie d'écouter la suite, d'ailleurs si vous voulez venir nous voir en studio et tout, ce sera avec plaisir !

La suite avec NEDRA. C'est la 3e fois que nous jouons ensemble depuis le début de l'année, et je connaît déjà bien leurs titres. Nous partageons le même label d'ailleurs. Ils commencent fort avec leur excellente reprise de Cabrel "Les murs de poussière". J'ai toujours trouvé cette reprise excellente, ultra péchue, avec des super harmonies de guitares. Direct je suis à fond dans le set. Je mets mes bouchons car ça joue fort, et surtout je me suis rapproché de la scène. Ils enchaînent avec l'excellent "D'un extrême à l'autre", encore une fois, ce titre est une bombe, c'est impossible de ne pas bouger son corps la dessus. En l'occurrence, ce sera les pieds et la tête car le public ce soir est assis. La salle est petite (80m²), avec tables et poufs, ambiance lounge-sous-sol, le groupe joue au sol. Pas le top, mais j'adore cette proximité avec le public. NEDRA enchaîne avec les autres titres de sont album : dans le désordre "Templiers", "Le coup de grâce", "Prisonnier", "Lemnos"... Encore un bon set de NEDRA, je suis bien placé pour zieuter les nombreux soli de Vassago, et ses belles PRS... Par ailleurs, le groupe sera au RAISMESFEST les 13 et 14 septembre à Raismes dans le Nord pour participer à ce grand festival ! Chapeau bas messieurs.

A notre tour, comme prévu la salle s'est vidée de moitié, mais c'est pas grave. On s'amuse à mort, on arrête pas de se faire des privates jokes sur scène, des petits délires de répètes, et cette fois ci nous sommes épargnés par les soucis techniques (à part une grosse caisse baladeuse). Je remercie Vassago de m'avoir prêté sa sangle, et Fabien malgré son Meccano dans l'épaule assure grave, malgré 2-3 pains inévitables, il mérite la médaille du courage ! Nous jouons tout l'album dans l'ordre, dans une ambiance surchauffée, on se fait plaisir et cela semble réciproque avec le public.
Fin du set vers minuit, on range tout, Nico a trouvé une place très proche entre temps, retour au bercail et coucher à 2h00 du mat sans passer par la case "Guitar Hero".
Voilà une bonne date, probablement la dernière avant la sortie du 2e album, nous sommes satisfaits, plus sera le lever lundi matin, à base d'aspirine et de Nurofen...

lundi 21 juillet 2008

Week End studieux

Ce Week end était attendu depuis un bon moment pour Guillaume et moi. Nous avions rendez vous samedi matin pour taffer jusqu'à dimanche, Guillaume dormant à la maison pour optimiser le travail.

Malheureusement, nous commençons avec 1 heure de retard car les départs en vacances ont ralenti Guillaume qui a mis 2 heures à venir ! Pas grave, notre programme commence par "Existence", nous allons enfin pouvoir tenter d'obtenir une version qui soit plus mise en valeur. Au menu, modif de la structure : nous divisons la durée des couplets par 2, et il devient évident qu'il faut trouver une autre partie de chant plus rythmée en lieu de place des 2 parties lentes existantes. Aussitôt dit, aussitôt fait, Guillaume est inspiré et en voix, nous enregistrons un version assez calme et un version poussée et harmonisée pour la 2nde partie du 2e couplet. Nous déplaçons l'interlude du milieu à la fin, on rajoute quelques guitares arpégées avec du delay, quelques pianos inversés, et au bout de 3 heures, nous arrivons enfin à obtenir un truc + compact. YAOUH ! On espère que Stef, Nico et Fab apprécieront.

Ensuite nous nous penchons sur quelques détails sur des chansons plus abouties.

J'ai une partie de chant qui me chagrine sur le refrain de "Venice", depuis que Nico a rajouté une (excellente) mélodie sur le refrain, je trouve que la fin peut être améliorée au chant. Je chante à Guillaume mon idée, on enregistre... Pas mal, on modifie le lead de fin en conséquence. A la demande de Nico, on réduit de moitié le 1er refrain, ok, je pitche une boite à rythme à + 5 pour mettre en valeur une montée... quelques détails, mais l'ensemble est mieux.

Il manque la basse du milieu de"Nowadays Lament". Depuis que j'ai viré les guitares, la progression mélodique n'existe plus. Ni une, ni deux, on chope la basse, on répète pas mal pour voir si des syncopes peuvent apporter au truc. Finalement une basse continue avec un jeu bien tendu semble plus approprié, et on met ça en boite, ça fonctionne, on sauve, on exporte. One More.
La journée n'est pas finie, et on attaque un gros morceau : "Lastwave"

Premier morceau joué, répété et préproduit pour l'album, nous avons fait 1000 versions, dans tous les sens, rajouté, enlevé, modifié au point que Stef a fait une version, moi aussi, et les 2 n'ont quasiment RIEN en commun. Nous partons de la version de Stef, bien meilleure et aboutie en terme de son. J'avais déjà en tête les découpages à faire pour recentrer le titre autour d'un architecture couplet/refrain. On importe le mp3, quelques coupes franches et quelques fades plus loin, et nous disposons du schéma global. Cela inspire une mélodie pour le refrain à Guillaume qui s'empare de ma Vigier pendant que je vais passer un coup de fil à Sandra. A mon retour, la mélodie est trouvée, et j'enregistre un chanteur à la guitare pour la première fois. Sympa, mais je rejoue le truc (non sans mal... bref), on harmonise à la quarte pour voir... assez old school, mais sympa, on s'en sert à la fin de la chanson.
On enregistre le refrain qui existait depuis l'époque des répètes, puis on trouve un couplet. Bon, il manque un truc. Je jamme un peu sur l'intro, et je trouve une mélodie rapide sur les notes de la mélodie de Guillaume. ca le fait pas à la guitare, alors on enregistre pas mal de mélodies au piano : cet arpège rapide, la mélodie du refrain, un gros Ré bien lourd pour marquer les couplets... on stocke tout ça dans le projet.

Et là, l'inspiration nous pousse dans des trucs non prévus et c'est dans ce moments qu'on se dit que c'est quand même cool de faire de la musique. On se cale un delay et une Wah wah très lente sur le piano (j'adore ces effets sur du piano), et on obtient un truc super space et accrocheur, Bingo ! ça le fait, on remplace le lead de gratte du refrain par du piano, on utilise notes samples de piano, inversés, triturés, avec ou sans effets. Guillaume pose quelques choeurs façon "choeurs de l'armée rouge", et on obtient un chanson courte (3 minutes 12), super accrocheuse malgré un tempo très lent (65 bpm).
Il est déjà 19h, le temps d'exporter et de mailer tout ça à nos collègues en espérant qu'ils aimeront, et nous allons chercher Fabien pour la soirée poker chez Nico.

On s'écoute tout ça (sans Stef), a part quelques remarques de détails, ça plaît, cette journée tant attendue a tenu ses promesses !

On passe une excellente soirée, coucher à 3h du mat pour tout le monde....

Réveil TRÈS dur le lendemain à 09h30, un pti dej et une douche, et nous revoilà au sous sol pour taffer "Ninlike".

Excellente démo de nico, mais qui laisse trop peu de place au chant. Il y a beaucoup de travail, j'appelle Nico pour qu'il me maile les samples, on décrypte le truc avec Guillaume, je réenregistre les grattes et la basse, j'incorpore les samples arrivés entre temps... Mouais, difficile de libérer de la place, mais la persévérance est une vertu. Finalement je trouve un arpège sur la base d'un truc super dissonant de la démo très sympa, je le joue au piano... Je sens Guillaume plus inspiré. On met un overdrive sur le piano, une batterie bien rythmée et la basse : ça sonne ! Guillaume trouve son chant, on l'enregistre. On a un début de refrain, il manque les guitares, les cymbales, il faut modifier le jeu de basse, mais ça fonctionne.

Malheureusement nous ne ferons que ça le dimanche, car on a passé plus de temps à jouer à Guitar Hero qu'à faire de la préprods... Nous avons honte... Mais bon, on était bien fatigués de la veille, et on avait beaucoup donné, nous nous sentions moins inspirés.

En plus, Guitar Hero, putain, c'est vraiment mortel !
Il nous fallait partir à 16h30 pour aller jouer au Palais Bar à Paris, mais ça, j'en reparlerai demain.
Rendez vous le WE prochain pour la même chose encore plus intense, car nous n'aurons ni soirée (ou alors à la maison, on va peut être se faire une soirée Wii / Guitar Hero !), ni concert.


samedi 19 juillet 2008

Travail de nuit

Autant le midi, c'est café, autant le soir c'est thé à la menthe pour avoir l'esprit clair et inspiré. Pourtant, point de folklore marocain en prévision, mais encore et toujours "Existence" dont je tente de faire infuser la substance afin d'en tirer le meilleur (selon moi).

Avant de m'y mettre je suis passé voir Fabien à la clinique qui se remet de son opération de l'épaule et s'apprête à sortir demain pour assurer le concert (assis) dimanche. Quel courage ! Avec un peu de chance, il passera demain avant la soirée poker pour participer à notre grande journée avec Guillaume : "il fait beau, mais allons au sous sol jouer de la guitare".

Bref, quelques essais de guitares inversées, d'arpèges en tout genre et de wah-wah + delay et voila le résultat :

Encourageant, je fais encore quelques coupes franches dans les couplets pour tenter la structure proposée par Guillaume, ça s'annonce bien, mais il est déjà bien tard et demain Rdv vers 9h30. La fin ce sera pour demain.D'ailleurs j'ai eu l'idée de récupérer quelques bon riffs de la démo "Wales", en descendant de 1 ton 1/2 et en ralentissant légèrement le tempo, on sera complètement dans l'esprit de la chanson. Le travail de nuit est fatiguant, et c'est sur ce chantier non terminé que je vais me coucher. Demain ce sera non stop du matin au soir, alors il faudra la pêche.

vendredi 18 juillet 2008

I'm screaaaaming in the rain

Je me suis remis à un excellent groupe cette semaine, que j'ai découvert (merci Guillaume !) avec leur dernier album en date : THE HAUNTED.
J’ai ensuite acheté leur album précédent « REVOLVER », le groupe pratique un gros metal nourri de multiple influences, du hardcore au stoner, le tout porté par un chanteur exceptionnel : Peter Dolving.
Ce type a la faculté de passer d’une pure voix claire à un putain de gros chant saturé avec toute une palette entre les 2, ce mec sait tout faire. J’adore, j’adhère.

Il y a quelques chanteurs comme ça qui sont puissants et versatiles, le premier d’entre eux pour moi est Phil Anselmo, qui chante merveilleusement bien sur le dernier DOWN, j’adore son chant torturé à souhait sur « The Great Southern Trendkil », probablement mon album préféré de PANTERA.
Pour finir ce TOP 3 de mes gentils hurleurs (rien d'extrême la dedans, j'en conviens), préférés, mon coté djeunz m'a fait particulièrement apprécié Corey Taylor de SLIPKNOT et STONE SOUR, qui a une super belle voix, on a vraiment l'impression que ce type devient "mad" quand il s'énerve, mais toujours avec une grande maîtrise du chant, ce qui rend le truc super agréable à écouter.
A noter qu'en France aussi on a de grands chanteurs sachant aller d'un belle voix claire au hurlement le plus rageur avec classe et maîtrise, notamment Yann Ligner de KLONE, qui m'a pas mal scotché sur le dernier album du groupe "All Seeing Eye", dont je conseille l'achat à tout les amateurs de bonne musique.Rien à voir avec ces pseudo-chanteurs de groupe alternant gueulements excessifs et refrain clairs moisis sans savoir faire de nuances entre les 2, et ils sont nombreux !
A bientôt pour un nouveau TOP 3 !

Bon appétit, bon courage !

J'ai la chance de travailler à 10 minutes de chez moi, et j'en profite pour rentrer manger chez moi le midi. Donc là, tout le monde s'en tape, ok. MAIS (car il y a un mais), c'est surtout l'occasion en ce moment de plancher sur les tonnes de taf qu'on a sur nos chansons après un petite salade de tomates et des raviolis (peut être un jour je vous ferai part de mon addiction au foie gras et aux noix de saint jacques).

Donc, après le 12/13, 1ère étape : un café (donc je suis également accro, passion commune avec Guillaume)

Le (merveilleux) décor est planté, et me voila en train de m'échiner à trouver une solution qui me convienne. La méthode est classique : jam sur les démos, essais de reprise de ce qui existe, je trouve une petite ligne mélodique, pourquoi pas... L'idée est de produire une idée spontanée dans une délai d'une heure (bah oui, j'ai un métier aussi), et de voir les réactions. Ça donne ça :

Et hop, j'envoie le résultat (après quelques découpages, ça ne se résume pas qu'à ça quand même) à tout le monde, un pti coup de fil à Guillaume pour le prévenir, et j'attends les retours. Fabien étant à l'hosto, je sais qu'il ne répondra pas. Guillaume m'a rappelé pour me dire ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas, dont le lead de la vidéo. Tant pis, je vais trouver autre chose. Nico m'a mailé ce soir pour me faire par de son enthousiasme mitigé, comme Guillaume, je pense que Stef est mitigé aussi. J'ai fait d'autre essais ce soir, j'ai confiance et on trouvera ce week end, pas de souci. Mais je n'oublie pas que je suis le seul à vouloir modifier ce passage.

Alors je tenterai d'imposer ma vision au reste du groupe avec des méthodes de persuasion digne de l'URSS. Admirez cette finesse :

En même temps, la méthode coué est toujours de mise en politique, et les slogans n'ont pas tellement évolué :

Mouais.... dans les 2 cas il faut faire preuve d'un optimisme à toute épreuve pour y croire. En même temps, je pense qu'il faut être optimiste à ce point pour continuer à faire de la musique assimilée "Rock" en France :

Quoiqu'en disent les défenseurs du téléchargement gratuit, cette pratique a profondément modifié les habitudes de consommation des auditeurs, car aujourd'hui l'acte d'acheter un disque est complètement différent qu'il y a 10 ans où seul le CD permettait de découvrir le nouvel album d'un artiste. Aujourd'hui, tout est tellement accessible gratuitement que les volumes de vente ont été divisé par 2 en 5 ans, et même si je suis favorable à myspace, last, etc... pour découvrir un groupe, il est indéniable que ce sont les "petits" qui souffrent le plus, car il ne sont jamais une priorité, ni pour l'industrie du disque, ni pour le type qui a 15€ en poche et qui préférera toujours posséder le dernier In Flames (ou autre) que le dernier DustBowl.

Et pourtant je partage l'analyse voulant que les premiers responsables de cette situation sont les majors elle même, qui se sont tiré une balle dans le pied en ne faisant plus leur boulot de découvreurs de talents, et en se contentant de tout le temps sortir les mêmes compilations, best-of, et single "one shot" éphémères sans vouloir développer un artiste, attendant que les star ac, nouvelle star et comédies musicales leur sortent le nouveau chanteur à la mode possédant déjà un public avant même d'avoir enregistré un disque (la bonne affaire !)

Et pour continuer dans le foutage de gueule du "client", ils ont eux même dévalorisé l'objet disque, avec la complicité de la distribution (Fnac...), en le vendant 18€ en prix vert à la sortie, puis 23€ deux mois plus tard, puis 9€99 au bout de 6 mois en "nice price". Comment voulez vous que le consommateur arrive achète un disque à sa sortie quand il sait que son prix va varier à ce point ?

"Quelle est la valeur de la musique ?". A t-on pris les gens pour des moutons ?

Moralité, les gens qui en ont eu marre qu'on leur serve toujours la même soupe dans un emballage de couleur différente se sont tournés vers la Toile, engageant une modification des comportements de consommation de musique, parallèlement à l'éclosion des myspace d'un coté, et des ipod de l'autre. Pas facile pour n'importe quel jeune groupe de faire son trou parmi les dizaines de milliers de pages myspace rien qu'en France.

Mais je conserve un plaisir intact à faire ma petite musique dans mon sous sol le midi dans l'espoir qu'elle plaise à un maximum personnes. Comme quoi il en faut plus que ça pour me couper l'appétit (quoique la 2e affiche...)

mercredi 16 juillet 2008

Bluff et pertinence

De retour et pour de bon, nous avons entamé une nouvelle phase en ce mois de juillet. Stef et Fab répètent le samedi en plus du mardi pour caler les basses-batteries, avec Nico ils avaient entamé « Istanbul », « Prague » et « Existence », et j’ai eu le plaisir de découvrir le résultat hier soir.

J’étais particulièrement attentif sur Prague, qui est truffée de nuances et dont j’avais pas mal bossé les jeux de basse et de batterie, on peut dire que j’attendais mas camarades au tournant. Et là, j’ai vraiment été bluffé par la maîtrise et le respect de la démo tout en y trouvant un indéniable plus qu’apporte le jeu « live » ! Impossible de ne pas applaudir après ces brillantes prestations sur Istanbul et Prague.
Au bout de 10 années de repets en tout genre, j’ai donc vécu quelque chose de totalement nouveau et jouissif hier soir, 2 sentiments de pleine satisfaction.

Le premier, c’est la sensation super bizarre d’entendre un groupe jouer une chanson que j’ai écrite sans que je participe au travail de mise en place. Nous avons pris l’habitude d’envoyer les tablatures des démos en même temps que les mp3 quand nous faisons les démos, et le résultat est là : on gagne un temps incroyable en répèt, il ne reste que quelque ajustements, on corrige les tablatures, on fait quelques modifs, après on joue la chanson 4 ou 5 fois, et on tient alors une chanson complète qu’on avait jamais joué avant, sans passer par d’innombrables heures à tomber dans des impasses. Pas de frustration, que du plaisir ! D’où la 2e satisfaction, celle de constater que l’organisation et la méthode mise en place il y a quelque mois sont payantes plus qu’on ne l’imaginait, on gagne en rapidité donc, mais aussi en concision, en précision. Les semaines rébarbatives à ne faire que de l’ordinateur, des échanges de fichiers et de points de vues contradictoires sont derrière nous, et nous prenons maintenant du plaisir, à nous de le restituer sur galette.

Il reste cependant encore un dilemme sur « Existence », nous avons la plupart de la chanson, mais le milieu ne fait pas l’unanimité. Bien que ce soit un partie que j’ai composé, je la trouve incongrue finalement, alors que Stef et Fab aiment bien, Nico affectionne pour sa part une précédente version légèrement différent, tandis que Guillaume la verrait bien à la fin et que moi je verrai bien autre chose… bref, je vais réfléchir, je pense qu’un gimmick de piano dérivé du riff heavy principal permettrait de lier le tout, il faut libérer de l’espace pour le chant, je vais proposer un essai, je sens un potentiel inexploité et j’ai une vision précisément floue de ce que je veux, tout va bien… Ca va se décanter avec l’énergie de la repet aussi.

Mais les rats de studio sont encore là, et un gros morceau nous attend ce WE : Guillaume arrive vendredi soir à la maison pour 2 jours d’introspection artistique. Au menu : réenregistrement des voix avec les paroles définitives (pour les titres qui en ont), débroussaillage des 3 ou 4 démos encore vierges, recherche de structure et d’esprit sur les chansons en chantier… Bref, un travail de minutie extrême, où il faudra aussi réfléchir à la pertinence de tout ce qu’on a déjà fait… Mais j’ai bon espoir que ça aille vite, car nous avons laissé très peu de place à l’improvisation jusque là, et il n’y a pas grand-chose qui nous fasse douter.

Nous aurons 2 respirations dans ce long WE : un soirée poker chez Nico samedi soir (sans Stef qui pouponnera, il ne pourra pas me bluffer sur ce coup là), et un concert gratuit à Paris dimanche soir avec 2 groupes de potes super sympa, on vous attend !

mardi 8 juillet 2008

Eloignement

Et oui, encore une fois, je me trouve bien loin de la gestation de notre 2e album.

Mais les dernières échographies sont pleines d’espoir : le petit a déjà un nom et une pochette qui sera révélée dans plusieurs mois, il nous reste quand même à peaufiner le concept et à réaliser les visuels associés, notamment les photos. J’ai quelques idées de mise en scène sympas, à voir. Un bon exemple de photos associées à un visuel sont les photos promo du groupe DAGOBA pour la sortie de leur 2e album, le coup des plumes est vraiment super.

Bref, la dernière repet a permis le commencement des mises en place tous ensemble. Début par « Prague » qui a désormais un nom définitif (mais chuuuut ! secret défense). Tous ensemble, c’est vite dit : en plus de mon éloignement, Guillaume était absent en raison d’un mal de dos persistant suite à la fête de la musique, Anthony était resté à la maison, donc seuls Nico, Stef et Fab étaient à la manœuvre. Ce fut un bon début, Nico a trouvé certains de mes doigtés douloureux, mais c’est justement le truc sympa : que chacun adapte les tablatures à son jeu, à ses doigtés habituels, ce qui permettra de transformer la demo en chanson de DustBowl.

Mais les choses ne devant pas se passer comme prévu, Stef a du s’absenter à 23 h pour devenir Papa pour la 2e fois !!! FELICITATIONS Stef ! un bébé en pleine repet, c’est la classe ! Et enfin un fille !
Bienvenue au club « Al Bundy »…
Revenons aux échographies (celles de l’album) :
Nous ne savons pas encore si le boitier sera cristal ou carton,
Nous sommes en pleine discussion pour le featuring, on espère que ça va marcher,
Nous sommes en pleine discussion pour bosser avec une super marque d’instruments,
Nous sommes en pleine discussion avec le label autour des morceaux et de la couleur de l’album.
En gros, on a acheté les peintures, et il reste à peindre la chambre du petit.

En attendant je finis mes churros et mes vacances ! L’éloignement à du bon !