Grosse poilade au complet

Et oui, hier, le retour de Guillaume a été l'occasion de -enfin- se retrouver au complet dans le studio de répète, Anthony était venu aussi.

Afin d'optimiser le temps, le rendez vous était donné à 18h30 au home studio avec Guillaume afin de commencer à enregistrer de nouvelles lignes de chant, avant de partir vers 21h00 en répète pour faire un fillage du concert de dimanche.

18h30 pétantes donc, Guillaume est déjà là quand je reviens du bureau. En même temps pour lui il est 11h30 car il souffre encore du jetlag.

On s'attaque à un gros morceau : KTTH, Guillaume a passé en revue l'évolution du travail depuis 3 semaines, et la version actuelle le convainc. Nous partons sur un titre à rallonge qui pourrait clore l'album, car il y a pas mal de riffs, des suites d'accords construites, de quoi donner du grain à moudre aux influences Opethiennes qui m'habitent depuis quelques temps.

Nous rallongeons les parties, on a un bon refrain, le chant sera alterné clair/growl, car ce morceau se voulant long, il est l'occasion de mettre un peu de tout ce qui est dans l'album, et le résultat est vraiment bon. Guillaume me suggère de rajouter un solo, je m'exécute en improvisant un lead qui ne trouve pas grâce aux oreilles de Sandra qui passait par là. Bon, c'est de l'impro, pour poser la structure, n'est pas Ron Thal qui veut (je vous conseille vivement son album "Hermit" qui est une merveille malgré un son moyen).

Mais le temps nous rattrape, nous convenons qu'on s'y remettra après la répète, et hop, départ pour le studio. Nous mettons à profit le temps de route pour écouter les préprods et réfléchir à la track list.

Arrivée en studio pour une répète à 6, chose qui n'est pas arrivée depuis... je ne m'en souviens même plus ! Nico, Stef et Fab bossent sur Ninlike. Nous avons compilé et annoté toutes les tablatures des titres avec Nico dans la journée, donc on peut jouer la chanson rapidement. Quelques mises en places, des modifications, cette chanson est vraiment cool, et très plaisante à jouer. Nous n'avons pas l'habitude de jouer des titres aussi courts, on ne voit pas le temps passer.

Mais il faut également répéter le concert, une formalité, c'est super agréable de lancer le séquenceur et de jouer des titres qu'on connaît vraiment par coeur. Tout est en place, les backing, les breaks... ça tourne, c'est très gratifiant de voir que tout le travail réalisé paye. Du coup, cette "facilité" + la fatigue nous permet de déconner un maximum pendant le fillage, difficile de garder son calme... Au menu : sauts, grimaces, mimes des paroles, cris, "whowowoh" façon Volbeat/Jaymz... du grand n'importe quoi. Nous sommes de grands enfants finalement et dans "jouer de la musique" nous n'oublions pas le premier mot.

Après cette récréation et une pause nous reprenons les nouveaux titres : "Notitle", ce titre tourne depuis un moment, mais cette fois ci avec arrangements. Pas évident de retranscrire les nappes de guitares filtrées, de synthés... on ne peut pas se permettre de laisser jouer un séquenceur en se croisant les bras, donc on fait pas mal d'essais pour donner les bonnes intensités et intentions dans le titres, c'est pourquoi nous le jouons aussi dans arrangements pour ressentir son feeling rock, il faut que ça tourne sans artifices.Fin de répète sur "Istanbul", Stef donne tout ce qu'il a dans la double à la fin pour l'un des titres les plus techniques et rapides de l'album, qui tourne bien aussi. En gros une put*** de bonne répète, avec plein de bonnes choses et de bonnes avancées dedans.

Retour au home vers 01h00, nous terminons de monter la structure de KTTH laissée en plan quelques heures plus tôt, mais je suis bien fatigué, alors à 02h00 je rend les armes, en convenant qu'on se voit dimanche en début d'après midi avant le départ pour le concert afin de finir le titre. Un reprise à 100%, dernière ligne droite !