La Gifle

On le savait pourtant... c'était prévu, on s'y attendait.

Mais nous n'avons pu l'éviter : la grosse mandale d'hier soir.

Bah oui, Gojira (j'étais là pour eux, et aussi par hasard) ont vaincu hier, avec une démonstration de puissance, de technicité, d'énergie... de tout quoi. In Flames c'était très bien aussi, même si je n'ai reconnu que 5 ou 6 chansons, ces mecs ont des putains de titres (Trigger, Take This Life, Comme Clarity, Alias et d'autres...)

Pourtant, j'ai ressenti dans les prestations des 2 groupes un léger malaise, un petit grain de sable dans les rouages, cela était probablement dû à un Zénith en petite configuration à moitié vide ! Incroyable, je n'ai jamais vu le Zénith vide à ce point, malgré au moins 2500 personnes. Là ou l'Elysée Montmartre aurait bouilli et explosé, le Zénith est resté tiède. Personne en haut des gradins pour pousser de la voix les mecs de la fosse... Triste

Guillaume, Lydie et Stef m'avaient gardé une bonne place au chaud, et là où je les avais raté en août, Gojira a commencé 1 minute après que je me sois assis. Au top ! Oroborus et ses harmonies de tapping surpuissantes, Clone, fantastique chanson qui m'a inspiré un bout de KTTH, l'imparable Backbone, véritable headbanging machine, Remembrance et son final dantesque, Flying Whales qui nous emmènent très très loin, les énormes et nouveaux Toxic Garbage Island et Vacuity et The Heaviest Matter Of The Universe, véritable condensé de qualité d'écriture intelligente, de puissance et de défoulement...
Je remercie mes nouveaux bouchons très efficaces qui m'ont permis d'apprécier le concert à volume correct. Le son était excellent, le groupe un peu moins laché que je pensais, mais je serais de la partie en 2009 à l'Elysée Montmartre pour la version longue.
In Flames a eu des soucis techiques apparement, j'ai eu du mal à oublier Gojira pendant une bonne heure, mais j'ai fini par rentrer dans leur set. Le début du concert se passe en ombre chinoise derrière un grand rideau blanc, très sympa. Au bout de 3 titres, le backdrop laisse place à un décor façon écran géant de LED, avec une passerelle façon Metallica. Autant j'ai pas vraiment de mal à comprendre l'anglais, autant on comprend que la moitié des mots du chanteur quand il s'adresse au public... pas évident pour créer l'alchimie déjà difficile à atteindre en raison des nombreux sièges vides.

Super concert néanmoins, même si ça à l'air simple à jouer à coté de la démonstration de technicité de Gojira, ils ne finissent pas trop tard, ce qui est parfait pour mon sommeil. Petite séance de flyage à la sortie, on croise nos potes de Tears In Vain, l'occasion de discuter un peu, et je rentre avec Stef au son de "The Way Of All Flesh".

Une sacrée soirée !
(non, pas de photo de Jean Pierre Foucault, ça ferait tache, grosse tache)